La Trinité

D700_20150522_21095 - copieIntroduction

J’ai accepté « à la dernière » le défi de venir prendre la parole pour assurer la prédication du dimanche 22 mai, dit de la Trinité, je ne savais pas que je devais enfermer le tout dans 12 minutes… Si le collègue m’avait dit cela avant, aurais-je accepté ? Car des deux défis à relever ; préparer un message à la dernière et devoir prêcher en 12 minutes, ce dernier est de loin le plus difficile.
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La Bible oui mais le Coran…

quran-british-museum1L’Expo Bible au Gymnase (Lycée) du Bugnon (8 au 18 février 2016), accompagnée d’une Presse de Gutenberg s’est trouvée centrée sur la question de la diffusion du livre en générale et de la Bible en particulier puisqu’elle fut le premier livre à être imprimé sur la presse à caractères mobiles.

Une question revenait souvent de la part d’enseignants comme d’élèves et le Coran ?

Quid du Coran et des questions liées à sa rédaction et à sa sa transmission ? Questions évidemment fondamentales et pleines d’enjeux et qui « nous » laisse démuni quant aux supports « Expo », puisque je n’en connais pas de cette qualité-là à propos du Coran. Une est en préparation à l’initiative de la Freer et Sackler Gallery dépendant du musée national des Arts Asiatiques à Washington et sera inaugurée, je vous le donne en mille, à la veille de l’élection américaine, en octobre 2016 ! A part, ça, rien à ma connaissance !

En attendant que nous ayons les moyens de la faire venir pour nos publics de gymnasiens, je glissais volontiers, lorsque la question m’était posée, que Bible et Coran dans leur constitution, malgré les différences indéniables de statut du texte, se ressemblaient quant au fait que ces deux textes n’étaient pas nés qu’à Jérusalem, pour la Bible et à la Mecque pour le Coran.

Les panneaux de l’Expo Bible que nous avions sous nos yeux mentionnent très concrètement l’Égypte et surtout la Mésopotamie comme lieux de naissance du texte biblique (reprise de légendes comme celle de Sargon ayant inspiré la rédaction de l’Histoire de Moise, et puis surtout l’usage de l’alphabet qui nait également là-bas). Le Coran dans un temps beaucoup plus restreint a lui aussi plusieurs lieux de naissance… L’Arabie avec la consignation de la Révélation en « formules types » qui permettent à ceux qui le récitaient de ne pas perdre le fil et puis la Syrie lorsque l’Islam déborde de la péninsule arabique et doit « enseigner » les peuples des territoires conquis et convertis à l’Islam. C’est en Syrie, par exemple, sous l’égide des califats Omeyades que le système de voyelles s’attache au texte consonantique et qui de fait va le fixer une fois pour toute.

Bref, une façon d’évoquer, trop succinctement j’en conviens, la multiplicité et la complexité des sources de nos textes sacrés, l’aspect multiculturel de la construction du texte et enfin de questionner l’émergence de l’énonciation même de la foi. Si, si !

Prenons le christianisme que je connais un peu moins mal que l’Islam dont on souligne souvent que les lieux phares sont Jérusalem et Rome… Sont-ce pourtant dans ces villes que la théologie chrétienne nait ? Est-ce là que se pense, s’articule, s’énonce la foi chrétienne articulée autour de la figure médiatrice de Jésus ? Non ! C’est à Constantinople ou Byzance ou encore Istanbul en particulier et en Turquie en générale… Les 7 premiers conciles, c’est à dire les 7 colloques qui vont fixer les grandes questie__internet_intranet_sfs_CLIO_PHOTOLISTEPHOTOLISTE_20090721170518_syri_600_ons de la foi chrétienne sont issus de cette terre là… Intéressant, n’est-il pas ?

Quant à l’Islam, c’est en Syrie, moins de 30 ans après la mort de Mohammed que va se structurer la foi musulmane avec la fixation du Coran, on l’a vu, mais aussi de la construction des premiers édifices importants dans lesquels la foi musulmane va « se réciter » (dôme du rocher, Mosquée des Omeyades de Damas puis celle de Kairouan – Tunisie), de l’émergence d’une économie avec l’invention d’une monnaie, etc. Un espace/temps particulièrement riche qui va migrer ensuite sur Bagdad (Iraq) avec la dynastie des Abbassides et en Turquie (et oui encore) avec les Ottomans et… Je m’arrête là.

Je ne peux que recommander d’avoir toujours à l’esprit ces origines de ce qui constitue une foi…

imgresPour ceux et celles qui sont intéressés à l’histoire du texte coranique, je renvoie au Que sais-je de François Déroche, « Le Coran » et au documentaire de Bruno Ulmer, Le Coran aux origines du livre qui est en ligne sur youtube, ici.

Guy Labarraque

Noël – rebelle

christmas_tree___a_fantasy-wallpaper-1280x800J’ai eu l’occasion d’être interpellé par le collectif « les Rebelles de Noël » qui proposait de vivre Noël à «contresens». Il s’agissait de manger uniquement un bol de riz par jour pendant 5 jours… Dur mais une façon de réfléchir au quotidien de millions de personnes dans le monde.

Guy Labarraque

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Belle épine

Synopsis

réalisateur : Rebecca Zlotowski
scénario : Rebecca Zlotowski, Gaëlle Macé
image : George Lechaptois
son : Mathieu Descamps
montage : Julien Lacheray
décors : Antoine Platteau
musique : ROB

Le film

Une jeune femme déboussolée par la mort de sa mère se laisse entrainer par une copine frondeuse et proche de quelque motards « limites » de Rungis pour qui, la poignée est soi on soit of avec Burning, weeling, vitesse et mort à la clef.

Sans doute parce qu’il n’existe plus aujourd’hui de quoi aider les individus dans notre société à tourner la page ou donner un sens à sa vie et que ce qui peut être proposé n’est plus reconnu ou vu comme complètement ringard. On va loin pour essayer d’exister en groupe, pour dire qu’on « nous » doit le respect, et de ce point de vue là les adolescents sont les premiers concernés

Le personnage de Prudence (Léa Seydoux) incarne l’adolescent qui ne cessent de vivre dans un monde de paradoxes qu’il ne peut au fond pas accepter. C’est là dans le rapport entre dépendance au parents et loyauté aux copains et plus précisément ici dans ce film avec une immense solitude qu’on fait passer pour de la liberté.

Dans Belle Epine, les nuits sont fascinantes alors que le jour est morne et sans charme. La nuit, les garçons s’affairent autour de leurs roadsters et le jour, ils sont dans le métro dans l’anonymat de la foule à regarder un monde qui ne passe pas… Tant de réel et d’irréel entremêlé fait de ce film une réussite entre le cinéma d’auteur, et le cinéma de genre, celui de l’imaginaire.

Guy Labarraque

Rebecca Zlotowski

De nationalité française. Né en 1980 à Paris (France).
Belle épine est son premier film en tant que réalisatrice.

Ados et le monde du net

Le net dans le monde des ados

Un dossier de l’Hebdo (2010) nous rend attentif à un monde qui ne cesse de nous laisser songeur… Donnons en premier lieu deux chiffres :

  • 90% des jeunes se connectent sur le net et communiquent via des sites sociaux dont le plus connu est facebook
  • La durée du surf est de 2 heures

La première chose qu’inspirent ces chiffres est l’importance de cette donnée, pas tant au niveau du temps passé, qu’au niveau de l’espace : 90% des jeunes partage une même espace… Certes avec des variantes différentes puisqu’on peut faire partie de plusieurs groupes différents, il n’empêche que c’est impressionnant !

Seulement voilà ; ce qu’on partage avec son groupe ne nous garantit pas que l’info y reste. Un autre peut la partager dans une autre groupe et tout l’espace de l’un peut devenir l’espace des autres.

Le monde du net

Mais est-ce parce que le monde est en réseau que ce dernier est habité comme un monde ? Et c’est là que le bât blesse car à entendre ce qui peut se dire, cela n’a rien d’un monde où on se sentirait chez soi en toute sécurité !

On a notamment pu s’en rendre compte cet été avec la dramatique histoire de Jessi Slaughter, une jeune fille de onze qui est allée trop loin. Dans sa chambre, sans surveillance, cette pré-adolescente, avec sa webcam se raconte, se montre et raconte des histoires comme toutes les jeunes filles le font à cet âge-là. Seulement voilà, elle le fait sur la toile et lorsqu’elle reçoit des réponses négatives de la part des surfeurs… Elle « pète un câble » comme on dit, puisqu’elle se met à insulter les internautes. Sa vidéo se répand sur la toile et « buzzent » les différents forum. Son e-mail, son numéro de portable et l’adresse de ses parents sont submergés, en retour, d’insultes et le cauchemar commence pour toute la famille.

Prise à partie à l’école, la jeune fille voit partout le doigt accusateur se dresser, elle est exclue de tous ces cercles d’amis et entre dans la peau du bouc émissaire… Un bouc émissaire des temps moderne, à l’image de la cours de récrée d’aujourd’hui, celle du web… Tout sauf imaginable.

Le net… c’est tout un monde à ré-fléchir

Inutile de dire que le contrôle s’impose et peut-être arriverions-nous mieux à le comprendre avec cette dramatique histoire qui, non seulement a détruit la vie de cette jeune fille, mais aussi celle de sa famille. Des questions aussi complexes que celles-là doivent pouvoir se discuter avec les adolescents ?

  • La notion de groupe : peut-on être certain de tous les membres de son groupes ? Accepter une autre personne peut-il se décider par un membre du groupe sans l’acceptation des autres ? Pourquoi ne pas imaginer de travailler avec les jeunes sur l’idée de « charte » ?
  • l’image : Est-ce fondamentalement utile d’user d’une webcam ? A quoi peut bien servir sa propre image diffusée sur la toile ? Quel en est le sens ? Qu’est-ce qui est recherché dans cette envie ?
  • Le langage, l’expression, la parole : comment parle t-on ? Avec quels mots ? Prendre de front la questions des insultes sur le net et les proscrire à tout prix.
  • Les rituels d’entrée et de sortie : j’entends par là la grosse question de recevoir une grosse « claque » avec un petit « clic ». Réfléchir surtout à la façon dont on se quitte…

Guy Labarraque

Sources :

L’Hebdo 19 août 2010

L’agenda setting

Avec plusieurs autres théories de la communication, l’« agenda setting » s’avère particulièrement intéressante parce qu’elle interroge une question fondamentale, celle de la formation de l’opinion public. Comment se forge t-on une opinion ? Comment en arrivons-nous à penser cela de ça ? dirais-je pour traduire la question de fond de façon triviale… Et pour l’adolescence qui entend se positionner et qui le fait, il peut être d’un grand secours de s’y intéresser.

L’originalité de cette théorie est de se situer dans un espace intermédiaire entre une théorie qui pense que l’opinion est directement influencée par les médias et une autre qui au contraire pense que le récepteur « filtre » ce qu’il reçoit par le fait qu’il ne peut entendre que ce qu’il veut entendre.

Mc Combe, l’initiateur de cette approche développe l’idée que les médias nous disent ce à quoi il faut penser et comment il faut le penser. L’influence est donc deux ordres :

  • Hiérarchique : l’ordre de l’information est décidée par les médias qui définissent en quelque sorte ce dont nous allons parlé, « notre agenda. »
  • Formelle : La forme de l’information car en plus de l’ordonner dans l’agenda, les médias nous la livre déjà « ficelée. » Reportage, élocution, prise de vue et j’en passe conditionne le rendu de l’information.

Une théorie qu’on peut résumer ainsi :

Les médias ne nous disent pas ce qu’il faut penser, mais ce dont il faut parler et la façon d’en parler.

Guy Labarraque

Sources :

Mc COMBS, M., SHAW, D. L., « The Evolution of Agenda-Setting : Twenty-Five Years in the Marketplace of Ideas », Journal of Communication, 43, n°2, 1993, p. 58-67.

SFEZ L. (1992), Critique de la communication, Paris, Point seuil, 528 p.

Autre théorie : les 5 axiomes de la communication

Roman d’Ados

Documentaire sur l’adolescence

Filmer 7 adolescents pendant 7 ans (de 12 à 18 ans) en suivant leurs évolutions, leurs crises, leurs amours, leurs questions pourraient être une entreprise quasi impossible…

C’est pourtant ce que nous propose Béatrice Bakhti dans un documentaire de 4 films dont le total est égal à presque 7 heures ! Ennuyeux ? Lassant ? long ? Absolument pas, étonnant, passionnant même… « Roman d’ados » n’a rien à voir avec un roman en fait, ou en langage cinématographique, avec une fiction et ce, non pas en raisons du fait qu’il s’agisse d’un documentaire, mais parce que les réalités de vie de ces adolescents  sont d’une étonnante simplicité.

Pourtant ces tranches de vie filmées ne le sont pas sans l’idée d’un scénario qui chez les jeunes est souvent de l’ordre de l’instant ou de l’instantané. Du père absent que l’un de ces ados regrette ou d’une image que « les autres » à l’école plaquent sur une autre de ces adolescentes, la cinéaste en fait une trame qui nous permet de mieux partager ces questions essentielles de l’existence que sont le mal, la souffrance, la culpabilité et j’en passe.

Des sujets profondément existentiels qu’une catéchèse peut reprendre en miroir pour ceux qui ne sont pas encore passer à l’âge adulte, mais qui s’apprêtent à y passer. Vivre une déception amoureuse, vivre un divorce, vivre un changement d’affectation, autant de passage et de crises qu’une catéchèse accompagne. Mourir à ces idées pour en épouser d’autres, discuter de politique avec ses parents sans crainte d’être paradoxal ou contradictoire donne un sens souvent à des discussions que nous croyons inutiles… Et pourtant elles sont là, en adolescence comme formatrice d’une autonomie de la personne qui accède à elle-même.

Béatrice Bakhti nous offre sans aucun doute un très bel outil de travail que nous aurions tort de ne pas utiliser pour une fois qu’il vient de chez nous !

Guy Labarraque

Synopsis

Une production Troubadour Films en coproduction avec la Télévisions Suisse

Romande

Romans d’ados  2002 – 2008 – Yverdon-les-Bains

• Romans d’Ados 1  La fin de l’innocence (98′)

• Romans d’Ados 2  La crise (106′)

• Romans d’Ados 3  Les illusions perdues (98′)

• Romans d’Ados 4  Adultes mais pas trop… (104′)

Sites à consulter : http://www.romansdados.com/

Les 5 axiomes de la communication selon Paul Watzlawick

Présentation

Il existe de nombreux modèles de communication, Watzlawick résume en 5 axiomes les principes de la communication :

  1. On ne peut pas ne pas communiquer
  2. Toute communication présente deux aspects : le contenu et la relation, tels que le second englobe le premier et par suite est une métacommunication
  3. La nature d’une relation dépend de la ponctuation des séquences de communication entre les partenaires
  4. La communication humaine utilise simultanément deux modes de communication : digital et analogique
  5. La communication est soit symétrique, soit complémentaire

Développement

1. On ne peut pas ne pas communiquer

Chaque être humain adopte un comportement X ou Y dans la vie et ce  comportement a valeur de message.  Même en ne faisant rien, on dit quelque chose… Avoir quelqu’un qui  ne dit rien en séance est porteur d’un message…

2. Toute communication présente deux aspects : le contenu et la relation, tels que le second englobe le premier et est par suite une métacommunication

Le premier aspect concerne ce qu’on veut faire passer, le contenu qui peut être oral ou écrit. Quand le climat de confiance règne, il est possible de dire que les interlocuteurs se concentrent sur ce pan là de l’acte de communiquer. Mais rien n’est jamais que du contenu…

On cherche toujours à communiquer autre chose, un contentement, une émotion et dans les cas où le climat n’est pas au rendez-vous, ce peut être de la frustration, de la colère. Pour Watzlawick, ce second aspect est prioritaire, car si la relation est mauvaise le contenu sera soit rejeté, soit déformé, soit ignoré.

Comment intervient ce « comment » de l’acte de communiquer ? Par  tout ce qui est du non-verbal (regard, intonation, gestuelle, mimique…). C’est ce qu’on appelle la métacommunication ; ce qui se communique quand on communique.

3. La nature d’une relation dépend de la ponctuation des séquences de communication entre les partenaires

La communication est un échange entre partenaires et ce que fait l’un à une incidence sur les autres et vice versa. Souvent on a tendance à considérer notre attitude seulement en réaction au comportement de l’autre, en minimisant l’impact de notre propre attitude. Voilà pourquoi on a sur les mêmes faits des avis opposés. Si « Monsieur » reste tard au travail, c’est que « Madame » lui fait constamment des reproches, mais pour cette dernière, les reproches sont une conséquence de ces retards… Allez comprendre ! Et bien justement, c’est là le problème…

du point de vue des échanges verbaux ; quand je dis quelque chose à quelqu’un, je ne peux pas sous-entendre que ce que j’ai dit est exempt d’intention. Mon discours va influencer la réponse de l’autre en conséquence de ce que j’ai dis. A mon tour, lorsque je vais entendre ce que mon interlocuteur me dit, je vais l’interpréter comme étant marqué, là aussi de X intentions qui peuvent être négatives ou positives.

Alors que se passe t-il ? Soit le « jeu conversationnel » tourne en rond et la relation risque d’être courte, soit il y a remise en cause de ce qui est dit, reformulation, et écoute… Dans ce cas là, la conversation continue, parce qu’elle va se « ponctue » positivement.

4. La communication humaine utilise simultanément deux modes de communication : digital et analogique

Si je veux communiquer que la montagne est haute à quelqu’un qui ne comprend pas ma langue, je vais faire des mouvements de la main qui montrent qu’il y a quelque chose qui monte et qui descend. Mon geste va ressembler à ce qu’il est censé signifier. C’est le langage analogique.

Si l’autre comprend ma langue, j’utilise le langage et donc un code qui ne montre rien… Seul la connaissance en commun de ce code me permet d’être compris par mon interlocuteur. C’est le langage digital.

Or, on a besoin des deux. La communication analogique définit la relation. Elle est très intuitive et signifiante, mais manque de souplesse, et peut s’avérer ambiguë. Les larmes, par exemple, peuvent exprimer la joie ou la peine, tout dépendra du contexte. On ne peut nier une émotion ou un sentiment, on ne peut que le vivre.

Pour lever l’ambiguïté propre à ce mode de communication, il faut le traduire, c’est-à-dire passer de l’analogique au digital, ou encore parler sur la relation, c’est-à-dire métacommuniquer. Naturellement, cette traduction, comme toute traduction, soulève le problème de la distorsion et de la perte d’information, d’où pour Watzlawick l’importance de la simultanéité.

5. La communication est soit symétrique, soit complémentaire

Une relation symétrique est une relation d’égalité qui minimise la différence. Une relation complémentaire, au contraire, maximise la différence, avec deux positions, l’une haute et  l’autre basse.

Nous sommes rarement dans une communication empreinte d’égalité, mais le plus souvent dans une relation complémentaire. On pourrait croire, dans ce type de relation que la position haute est meilleure. En réalité ce n’est pas juste, parce que celui qui l’occupe va toujours devoir démontrer qu’il a raison, qu’il communique mieux… Bref qu’il est « bon». Et lorsqu’on sait que dans un contexte de communication, cette position est toujours la plus faible, on mesure le challenge…

Guy Labarraque

Sources :

Watzlawick  P, Helmick J. 1979  Une logique de la communication. Paris, Le livre de poche, 280 p.

Autre théorie : l’agenda setting

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